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La pollution est omniprésente dans le monde de l’alimentaire : depuis la production jusqu’à l’achat d’un article. Effectivement nous l’observons a plusieurs niveaux : tout d’abord il faut savoir que la digestion des vaches produit du méthane, qui est un gaz qui contribue à l’effet de serre. Donc plus la demande de viande de bœuf est élevée, plus il y aura de vaches à nourrir et donc plus il y aura d’émissions de méthane. La consommation de viande de bœuf annuelle qui s’est établie en 2020 en Suisse est de 14,4 kg par personne.

À un autre niveau, il faut prendre en compte la pollution qu’engendre les emballages plastiques de l’industrie agroalimentaire. Effectivement, depuis 1950 plus de 6 milliards de tonnes de déchet plastiques ont été accumulés. Bien qu’une petite partie de ces déchets a été recyclée ou incinérée, 79% se sont retrouvés dans les décharges ou dans la nature et les océans. C’est choquant en prenant en compte que ces matières sont peu, voire pas du tout biodégradables, et pourraient persister dans l’environnement encore des centaines d’années.2

Au vu de ce contexte, Notre idée de projet, serait d’instaurer une sorte de cantine au gymnase de Provence.

 

Description du projet:

Nous pensions installer des chauffes plats électriques comme dans les buffets qui servent à tenir des plats au chaud dans la cafétéria. Ces chauffes plats, contiendraient des plats préparés au préalable par le tea-room “Le Phénix” qui se situe juste à côté du Gymnase Provence, et dont la responsable nous a confié qu’elle trouvait ce projet durable intéressant et que le petit restaurant est de manière théorique d’accord à participer au projet.

Les plats seraient donc frais et nous avons décidé d’opter pour du végétarien, afin de limiter la consommation de viande. Les chauffes plats coûtent environ 160.- pour un bac de deux chauffes plats, nous voudrions avoir environ trois doubles plats. Le prix n’étant pas extrêmement élevé, pourrait être pris en charge par le gymnase. En revanche la vaisselle serait empruntée au tea-room “Le Phénix”, qui obtiendrais bien sur les revenus sur la vente des plats. Effectivement La nourriture ne peut pas être ni gratuite (rien n’est gratuit), ni trop chère, car les prix doivent inciter les élèves à acheter ce plat frais, plutôt que de se rendre à la Coop ou à la Migros. Les “serveurs” de notre cantine, pourraient être des élèves bénévoles.

Finalement les chauffes plats pourraient être placés près des micro-ondes, au seul endroit de la cafétéria ou il y aurait des prises inutilisées

 

Justification du projet

Comme dit lors de l’introduction, les déchets plastiques sont présents en quantité remarquable. Le fait d’avoir une cafétéria au Gymnase Provence, permettrait aux élèves se rendant aux magasins alimentaires aux alentours du gymnase de profiter d’un bon repas chaud “fait” de façon régionale et écologique, à la place d’acheter un repas industriel et peu frais, et qui en plus produit des déchets plastiques.

De plus, les produits régionaux utilisés dans cette cantine, ne sont pas exportés depuis l’autre bout du monde, comme les produits que l’on trouve dans nos supermarchés. Finalement nos plats végétariens vont limiter la consommation de viande des élèves à midi, chose qui n’est pas mauvaise, car on peut remplacer les protéines par d’autres aliments qui polluent beaucoup moins tout au long de leur production.

Effectivement toutes ces bonnes actions ne vont pas faire changer le monde, mais si tout le monde met du sien et fournit un effort même sur une si petite échelle, on va peut-être arriver à faire changer le monde de façon positive un peu plus chaque jour. Il faut que cela commence quelque part !

 

Conclusion

Pour conclure, notre projet aiderais à lutter contre le réchauffement climatique a notre échelle qui n’est pas très impactante, mais jamais négligeable. Comme vu précédemment, les déchets plastiques des entreprises agroalimentaires, contribuent au mal être de notre planète. Les déchets incinérés dégagent des substances chimiques nocives. Pour 1kg de plastique brûlé, 2,83kg de gaz carbonique est produit.

Également, comme vu, le méthane produit par les vaches est un facteur du réchauffement climatique. L’augmentation de la demande de cet animal résulte à l’augmentation conséquente de méthane. De manière générale le cheminement de la production d’un morceau de viande quelconque, émet pour un même poids toujours plus CO2 que la production de légume par exemple.

Notre initiative encourage donc les élèves et les professeurs du gymnase à ne pas produire plus de déchets plastique que nécessaire tout en mangeant moins de viandes et par conséquent, contribuer au sauvetage de notre planète.