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L’atelier Eco2profil a été complémenté par une fresque du numérique.

Comprendre les enjeux de la durabilité numérique est essentiel dans notre société actuelle. Il s’agit de reconnaître l’impact environnemental et social de la technologie et des données que nous utilisons au quotidien. Pour expliquer ces concepts à des adolescents, il est important d’utiliser des exemples concrets et relatifs à leur environnement. Par exemple, discuter de l’empreinte carbone liée à l’utilisation intensive des réseaux sociaux ou des jeux en ligne peut les aider à saisir l’importance de pratiques numériques plus responsables.

L’objectif était donc que les élèves se sensibilisent aux empreintes carbones qu’ils génèrent lorsqu’ils surfent sur les réseaux sociaux.

Les élèves ont donc mesuré leur activité (temps passé) sur les réseaux sociaux pendant deux semaines en prenant une capture d’écran de leur résume journalier. Grâce à cela, ils ont pu calculer l’empreinte carbone liée à leur utilisation d’internet sur leur smartphone. Ils utilisent principalement TikTok, Instagram et Youtube, des applications particulièrement polluantes.

A la fin de cette période, une présentation a été faite aux élèves sur la structure cloud des réseaux sociaux en leur montrant pourquoi l’échange de données dans le cloud génère une empreinte carbone.
Après avoir pris conscience de cela, ils ont mesuré leurs activités sur les réseaux sociaux durant une semaine.

Le but étant de comparer les résultats entre la consommation avant et après sensibilisation et de discuter de ce qui a changé (si quelque chose a changé) pour eux.

On constate que de manière générale, le fait de connaître leur production en eq.gCO2, mène les élèves à généralement diminuer leur consommation de temps d’écran. En moyenne, les élèves ont diminués leur consommation de 53%, passant de 152 eq.gCO2 à 98 eq.gCO2 journalier, ce qui, annuellement représente un passage de 55,5 kg à 36 kg eq.CO2.

Globalement, l’expérience est conclusive. Les élèves ont compris que l’utilisation des réseaux sociaux n’était pas neutre au niveau écologique.

Cela dit, il est tout à fait possible que ces résultats ne « tiennent » pas dans le temps. En effet, la prise de conscience du coût écologique peut très rapidement être masqué par l’habitude de l’utilisation des réseaux sociaux, voir même la pression sociale qu’il y a à toujours être au courant de ce qui se passe.