Et si entretenir son vélo devenait un geste pour la planète ? C’est le défi que se sont lancé trois élèves du Collège Madame de Staël, en organisant une journée de réparation gratuite de vélos pour leurs camarades, tout en amorçant l’installation d’outils en libre accès à l’école. Un projet ambitieux, utile et inspirant.
Une idée simple pour un impact réel
Partant d’un constat clair – de nombreux élèves utilisent le vélo pour venir au collège, mais peu ont accès à sa maintenance – l’équipe a imaginé un projet à double objectif : faciliter l’entretien des vélos et encourager une mobilité plus durable.
Les réparations gratuites aident les élèves à prolonger la vie de leur vélo et à éviter des frais parfois inaccessibles. À long terme, c’est une avencée importante pour le climat : moins de voitures et de pollution, plus de mobilité douce.
Un projet mené avec ténacité
Entre la première annulation de dernière minute du réparateur et les difficultés d’impression de flyers, rien n’a été facile. Mais l’équipe n’a rien lâché. Elle a su rebondir rapidement, trouver un nouveau prestataire (Carbike) et relancer la communication… même via Instagram. Résultat : une dizaine de vélos réparés et un mécanicien ravi de contribuer à une démarche écologique.
Et demain ?
L’équipe ne s’est pas arrêtée là : elle a aussi travaillé à l’installation de stations d’outils pour que les élèves puissent faire eux-mêmes de petites réparations. Grâce à leur persévérance (et quelques démarches administratives tenaces), le projet a été validé par les autorités cantonales !
Une prise de conscience en mouvement
Ce projet a aussi été une leçon de citoyenneté. Les élèves ont découvert que 50 % des Genevois ont un vélo, mais que moins de 5 % l’utilisent régulièrement. En facilitant l’entretien, ils espèrent inverser la tendance. Et pourquoi pas, encourager d’autres initiatives autour du vélo et de la mobilité douce.
Un projet qui prouve qu’avec de l’énergie, de la créativité et de la résilience, on peut faire beaucoup… même avec une pompe à vélo.