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Introduction

Bonjour cher lecteur ! Nous allons nous présenter notre projet qui
s’intitule « La Patate de Provence ». Le but est très simple, cultiver des légumes à l’école, au collège et au gymnase tout en restant bio. Une bonne manière d’apprendre à cultiver dès la jeunesse et à apprendre à bien géré son alimentation ! Afin d’élargir notre projet à grande échelle, quoi de mieux par commencer dans notre gymnase Provence. Pas avec n’importe quel légume, mais bien la patate ! Cultivons-là et nous pourrions pourquoi pas en faire des raclettes en fin d’année !

Contexte du réchauffement climatique

Petit rappel de ce que c’est le réchauffement climatique. Le réchauffement climatique est dû en particulier à l’activité humaine. En effet, depuis l’industrialisation, les humains rejettent beaucoup ds gaz à effet de serre. L’effet de serre est pourtant naturel et indispensable à la vie sur Terre, mais de trop grandes quantités de gaz comme le dioxyde de carbone, modifient la composition de l’atmosphère. Ceci a pour conséquence d’augmenter la température moyenne de la Terre ainsi que les catastrophes naturelles ! Une bonne manière d’y lutter, réduire la consommation des fruits et légumes hors saison qui viennent de très loin ! Et c’est pour ça que nous avions eu l’idée de créer notre potager à Provence !

Description du projet

Notre projet se nomme “La Patate de Provence” ! La super idée comme nous l’avons dit, est d’initier notre gymnase Provence et ses alentours à créer un vrai jardin en permaculture et à faire pousser nous-même certains de nos aliments. C’est ce qu’on appelle couramment de la “permaculture”.

Il faut savoir que depuis un petit temps, à petites échelles, mais dans le monde entier, une multitude de potagers en permacultures se créent et participent à un grand mouvement collectif visant à mieux se nourrir et à se nourrir soi-même. Mais alors qu’est-ce que la permaculture ?
Tout d’abord, il est important de parler de notre agriculture moderne. Notre agriculture moderne, est celle la plus générale et celle qui fournit quasiment tous nos produits en quantités astronomiques faisant pousser sur des centaines d’hectares blé, maïs, soja et tous nos produits végétaux. Cette façon de faire est mondiale et malheureusement, elle a d’énormes défauts. Premièrement, elle utilise des produits chimiques et des engrais extrêmement néfastes et destructeurs aussi bien pour la faune et la flore aux alentours que pour nos produits eux-mêmes. De plus, elle affaiblit énormément les sols. En effet, faire pousser de manière intensive sur une très grande surface une unique sorte de végétaux détruit et utilise toutes les ressources de la terre sans lui laisser le temps de s’alimenter (la monoculture). Par ailleurs, écologiquement parlant, l’agriculture moderne est catastrophique puisqu’elle use de machines extrêmement polluantes et que surtout, le transport des marchandises, les voyages d’exportations et d’importations dégagent beaucoup trop de CO2. En bref, cette agriculture bien que pratique sur le court terme a énormément de défauts et au vu des circonstances, il faut une alternative.
Il nous faut complètement une alternative et c’est de là qu’est née la permaculture ! La permaculture, c’est le projet de créer à petites échelles, plein de potagers, pleins de jardins, pleins de cultures qui chacun, individuellement, développent l’agriculture d’une manière complètement différente ! En effet, la permaculture cherche la biodiversité ! C’est-à-dire qu’à la place de faire des monocultures, sur le même terrain nous faisons pousser plein de plantes, des fleurs des tomates des poivrons de sorte à créer un petit écosystème autonome et fonctionnant à long terme sans jamais détériorer les sols, trouvant dans ce potager toute l’harmonie de la nature !
La permaculture, c’est aussi le bio. Finis les pesticides néfastes et dangereux ! Certes, cela diminue la production, certes cela demande plus d’entretien, en revanche, c’est tellement plus sain. Ensuite, la permaculture, c’est se rapprocher de la nature ! De loin, dans nos magasins dans nos assiettes dans nos tracteurs, où se trouve le contact avec la nature ? Où se trouve le contact avec la terre ? Grâce à la permaculture, c’est nous qui cultivons, nous qui pouvons-nous rapprocher de la nature, apprendre à la comprendre ainsi que revenir à un besoin le plus primaire : se nourrir soi-même ! Voir d’où vient notre nourriture et la valeur qu’elle a. Finalement, la permaculture représente aussi l’écologie. Ce que nous cultivons est local. Pas d’exportations, pas d’importations, aucune dépense et déversement de CO2. C’est un énorme point !
Vous l’aurez donc compris, la permaculture est une super alternative et sachez que contrairement à ce que nous pourrions penser, la permaculture est vraiment un moyen concret de changer le monde. Les productions peuvent vraiment être fructueuses et conséquentes et pas à pas, ici la citation “ L’union fait la force” est plus forte que jamais, car si tout le monde contribuait et se mettait à la permaculture, nous pourrions aisément réduire tous les problèmes de famines dans le monde et réduire de manière énorme l’agriculture moderne. Ainsi, nous sommes impliqués et nous voulons agir. Ici, nous sommes des acteurs et c’est pourquoi que nous voulons faire de la permaculture à Provence !
Il est aussi intéressant de savoir, que n’importe quel terrain peut être utilisé pour faire de la permaculture. Nous voyons d’ailleurs de temps en temps passer des photos de potager sur des toits, dans des villes, sur des places publiques partout où il y a des volontaires. La permaculture est faisable partout, est public, et invite tout le monde à participer ! Il existe plusieurs exemples de permaculture qui ont déjà été faits comme tout simplement à Morges : “Eco-jardins Morges”, ou à Genève, à Paris ! Il y a même un site s’appelant “ permaculture romande” qui regroupe tous les projets de permaculture pour s’entraider et se mettre en valeur.

Maintenant que vous êtes convaincu, la question suivante c’est :

Comment faire de la permaculture à Provence ?

Premièrement, il nous faut de la place ou un terrain, pour cela, nous avons les toits, ou tout simplement des terrains d’herbes publics juste à côté du gymnase, ces derniers ne sont pas utilisés alors ils peuvent tout à fait servir à la bonne cause.

Deuxièmement, il nous faut de l’aide, car c’est un projet qui doit être soutenu. Pour cela, nous pouvons nous faire valoir par “éco-jardins Morges” qui sont prêts à aider des nouveaux projets de permaculture. Il y a aussi l’association durabilité du gymnase qui peut nous aider ainsi qu’éventuellement des bénévoles que nous pouvons contacter.

Ensuite, il faut obtenir l’autorisation de la commune de Lausanne et/ou de la direction pour planter et utiliser des parcelles de terrain comme potager, mais cela est tout à fait possible avec les soutiens que nous pouvons avoir. La commune de Lausanne peut aussi nous aider financièrement. Et finalement, il nous faut des agriculteurs ! Et cela, l’idée est d’impliquer directement les élèves du gymnase Provence ainsi que des potentiels volontaires des environs souhaitant nous aider. Un peu comme le coin lecture, nous pourrions demander à ce que ce soit à des classes de s’occuper du jardin chaque semaine. Comme nous l’avons dit, l’intérêt de cette permaculture est de découvrir et d’apprendre nous-même à cultiver et il est ainsi très intéressant d’impliquer les élèves.

Il nous faut aussi du matériel et l’avantage est que ce n’est pas très cher. Des Pelles, arrosoir, tuyaux, bêches, gants, tabliers de protection, terreau, composte en engrais, un robinet ou de l’eau à proximité. Le kit du débutant est amplement suffisant.

Ce projet est sous plusieurs aspects géniaux ! Amusant, instructif, écolo responsable ! Et réalisable, cela demande bien sûr de l’organisation, mais cela est tout à fait à notre portée et en moins de 3 mois, il pourrait être mis sur pied et lancé. Il peut d’ailleurs se lier avec des projets comme vendre, commercialiser, manger.

Il est important cependant de noter que notre production à nous, serait forcément petite en comparaison au nombre de personnes au gymnase, mais notre projet est aussi très symbolique. Et le côté symbolique compense totalement le fait que nous aurions une production intéressante, mais pas folle-folle non plus ! Pensez à la fierté que nous pourrions avoir en ayant fait pousser notre propre pomme de terre ! La nôtre ! Pas celle du magasin non ! La vôtre.

D’ailleurs, en parlant de cela, comme plantes, nous pourrions faire pousser des: pommes de terre, tomates, poireaux, poivrons, choux, oignons, carottes, épinards, salades, fraises, fleurs.

Enfin, pour conclure, le projet se terminerait sur une fête en hiver ou en fin d’année. Une fête raclette fondue avec nos propres pommes de terre ! Sonnant un peu comme une récompense à notre bravoure !

 

Pourquoi ce projet ?

Dans le monde actuel, ce que nous consommons provient essentiellement d’ailleurs, que ce soit du pays voisin ou du continent d’à côté. Par exemple, nos vêtements ont voyagé en avion ou par bateau depuis des pays dans lesquels la majorité d’entre nous n’a jamais mis les pieds, comme le Bangladesh ou encore l’Inde.

La nourriture que nous consommons ne fait pas exception à la règle. Il est courant de voir dans nos supermarchés : « fraises d’origines Espagne », « tomates d’origine Mexique » ou encore “pommes de terre d’origine Ethiopie ”, produits qui sont souvent traités chimiquement avec des polluants pour augmenter la production et de fait la rentabilité de l’exploitation agricole. Toutes ces marchandises alimentaires parcourent des centaines de kilomètres en cargo, ce qui pollue énormément. Et arrivées dans le pays de destination, ces marchandises subissent un tri très strict pour répondre aux exigences des consommateurs, ce qui crée un gaspillage alimentaire conséquent.

Pour pallier ces deux problèmes, nous avons eu l’idée d’utiliser les terres autour du gymnase, jusqu’ici soit laissées en jachère soit, dans son enceinte même, les espaces tapissés de cailloux pour remplir le vide (sur la terrasse et dans l’aile des 3es années). Cette solution permettrait à la fois d’utiliser ces espaces, de promouvoir la biodiversité, mais également de planter certaines des plantes utilisées en travail pratique de biologie, en plus de pouvoir alimenter un futur projet de cantine au sein de notre établissement.

 

Conclusion sur les mesures actellement en place pour lutter contre le réchauffment climatique

Nous avons eu cette idée de projet, mais bien évidemment, il existe déjà plein de permacultures dans le monde, mais aussi en suisse. Il y a même une association appelée “permaculture romande” créée pour rassembler, partager et relier toutes les permaculteurs et les permacultrices de Suisse romande. Cette association a été créée par des passionnés dans le but de proposer des solutions pour favoriser la durabilité et de mettre en relation les petites comme les grandes permacultures pour favoriser la diversité. Début 2020, le site https://permacultureglobal.org référençait près de 7’000 réalisations en permaculture (dont 200 en France) et estimait leur nombre global à au moins 15’000 dans le monde. La permaculture s’étant de plus en plus dans le monde et suscite désormais un intérêt croissant, dans les pays développés elle est utilisée par un public inquiet des conséquences du réchauffement climatique, et dans les pays en développement elle est considérée comme une bonne voie pour les agricultures familiales.

Il existe donc déjà plusieurs personnes qui possèdent et utilisent la permaculture, malheureusement, même si cette méthode d’agriculture est plus écologique, elle reste bien moins répandue que les méthodes traditionnelles. Donc le but du projet serait d’en faire une au Gymnase de Provence pour qu’il puisse se fournir en légume, fruit, plante, etc. De manière écologique et bio. Ça permettrait, par exemple, d’apporter de la nourriture pour la cantine ou bien d’apporter des plantes pour certaines expériences faites en cours, comme en biologie, mais aussi pour d’autre cours si besoin. Tout cela d’une façon beaucoup plus écologique, surtout que pas mal de terrains, où l’on pourrait planter des plantes, sont inutilisés et avec un peu de travail, seraient complétement utilisables.