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Contexte actuel du réchauffement climatique

En janvier 2019, les jeunes en Suisse et en Europe, inquiets du futur de l’environnement, se mobilisent lors des grèves du climat. Depuis plus d’une dizaine d’années, le réchauffement climatique est un problème dont l’on commence tardivement à s’en soucier. La cause principale de ce changement est un procédé naturel qui se nomme l’effet de serre. Nous pouvons constater les effets du changement climatique ; la température moyenne de la Terre augmente, la hausse du niveau de mer, la fonte des glaciers et plein pleins d’autre encore.

Un gymnasien en moyenne impacte le plus climatiquement au niveau de la mobilité pendulaire. En effet, pour se rendre au gymnase, les élèves se déplacent principalement en transport commun ou en voiture / scooter, alors que l’idéal serait évidemment le déplacement à pied ou à vélo.

Cependant, à travers notre projet, nous allons principalement nous intéresser à la pollution à l’intérieur du gymnase, des déchets, de l’électricité et de la chaleur puisque, à notre échelle, c’est tout ce que nous sommes capable d’accomplir.

 

Description du Projet

Au sein d’un gymnase, plusieurs éléments peuvent être source de pollution par l’émission de CO2 ou la consommation d’énergie dues à ces derniers. L’idée de notre projet durabilité est d’établir un code-couleur qu’on attribuerait à certains éléments du gymnase en fonction de leur émission de CO2. L’éventail de couleur serait intuitif, allant du jaune au rouge suivant son impact écologique. Il y aurait aussi du vert qui indiquerait les gestes bénéfiques pour l’amélioration de la situation. A certains endroits du gymnase comme à l’entrée où dans un couloir où il y a beaucoup de passages, un « répertoire » des couleurs pourrait être affiché, donnant des précisions sur les différentes couleurs et ce qu’elles représentent.

Tout d’abord, voici des graphiques indiquant l’émission de gaz annuelle par élève, en fonction des différents éléments au sein du gymnase. Ils nous permettront par la suite d’avoir les proportions en tête, et d’attribuer à l’aide de ces dernières des couleurs à certains éléments du gymnase.

A partir de ces valeurs, nous pouvons maintenant attribuer les couleurs aux objets du gymnase. Pour se faire, partons de l’impact minime jusqu’au plus élevé, en accompagnant par les idées de solutions ( étiquettes vertes).

Les déchets d’impact jaune correspondent aux déchets électroniques. Or, ces derniers ne sont pas forcément sous le contrôle de l’élève. Il peut s’agir de piles ou batteries, ou de divers autres déchets électroniques. Pour ce cas, le code couleur pourrait simplement mettre en garde, par exemple dans les salles de chimie ou autre, afin que l’élève ait simplement conscience de ce qu’il manipule, et donc qu’il évite d’utiliser plus que besoin en impactant bêtement la planète. Des étiquettes jaunes pourraient donc être affichées à l’endroit où sont rangés ces objets, ainsi qu’en salle informatique ou sur les imprimantes par exemple dans le but d’alerter. Pour ces déchets, les étiquettes vertes ne seraient pas vraiment nécessaires puisque nous n’avons pas le contrôle dessus et que leur impact est minime.

Au niveau des déchets d’impact orange, nous avons les déchets à incinérer ainsi que l’électricité. Pour ces derniers, nous pourrions faire ainsi ; afficher des étiquettes oranges sur les poubelles de déchets à incinérer ainsi que sur certains éléments liés à l’électricité, comme les interrupteurs (qui inciteraient à éteindre la lumière quand elle n’est pas nécessaire), au-dessus des prises, ou autre. Des étiquettes vertes pourraient être mises à côté des stores, motivant à les ouvrir pour bénéficier de la lumière saine du jour. Nous pourrions également en afficher sur les poubelles de recyclage, en envisageant d’ailleurs d’en ajouter.

Les déchets d’impact rouge sont uniquement liés au chauffage du gymnase. Nous pourrions alors mettre des étiquettes rouges sur les thermostats en classe par exemple, ou sur les dispositifs de chauffage. Des étiquettes vertes pourraient alors être mises sur les fenêtres en hiver ; même s’il faut aérer, ça dissuaderait de laisser les fenêtres grand ouvertes sur de longues durées. Nous pourrions également en afficher sur les porte- manteaux des classe, afin de motiver à plutôt s’habiller chaudement que de compter sur le chauffage.

 

Justification du Projet

En réalité, ce projet ne présente aucune action concrète qui diminuerait un impact écologique négatif actuel. Le code couleur allant du vert (faible impact pour l’environnement) au rouge (grand impact pour l’environnement) permet d’alerter les étudiants et/ou le personnel du gymnase sur les conséquences de leurs actes pour l’environnement. Afin que les personnes s’arrêtent pour lire ce qui est indiqué sur les feuilles informatives avec le code couleur, il faut que celles-ci soient créées pour attirer l’attention. La couleur rouge a toujours été associée dans tous les domaines à un danger alors que le vert est une couleur souvent accordée à quelque chose de positif.

Ce code-couleur nous permet aussi de comparer les actions du quotidien (comme le tri des déchets, l’utilisation de l’électricité…) pour se rendre compte de l’impact qu’humain à en un seul geste. Il nous permet de visualiser par des couleurs notre futur action. Grâce à cette méthode, en un coup d’œil nous pouvons savoir si un geste est positif ou négatif pour notre planète.

De plus, après avoir fait un test qui nous montre à quel degré une action de tous les jours à un impact pour l’environnement, nous pouvons prévenir certaines actions à l’aide de ce système de code-couleur. En effet, cette technique de prévention est comme un jeu car il y a uniquement des couleurs, aucun texte qui attirerais moins les gymnasiens et/ou personnels. Evidemment, il y a certaines actions qui ne peuvent pas être supprimées ou baissées. C’est le cas par exemple avec l’électricité : on ne peut pas laisser la lumière éteint le soir lorsqu’on en a besoin mais on peut tout de même sensibiliser les personnes sur la consommation de cette énergie car encore aujourd’hui, beaucoup de gens laissent les lumières allumées sans aucune utilité.

Par conséquent, cela inciterait les gens à faire certains efforts et agir plus consciencieusement lorsque seul un petit geste est nécessaire pour une amélioration quelconque.

Conclusion

Notre système de score écologique n’est pas le seul à exister. En effet il existe d’autres systèmes de scores comme le nôtre en rapport avec l’écologie, notamment le site beelong.ch, qui est un site qui possède un éco-score, qui note sur une échelle de A à E l’impact écologique des aliments que l’on consomme.

Ce site a été créé par deux étudiants de l’Ecole hôtelière de Lausanne, il a été créé en partenariat avec l’EPFL, l’UNIL ou encore avec le canton de Vaud. Pour l’instant ils accompagnent plus de 170 restaurants en Suisse, en évaluant à l’aide de l’éco-score plus de 70 000 produits alimentaires.

La petite entreprise a pour projet de réduire l’impact environnemental d’environ 500 millions de repas servis en Suisse dans la restauration.

Pour se faire, leur but est de décortiquer les aliments, afin d’aider les restaurateurs à choisir des produits alimentaires les plus durables possible.

Ce système mis en place permet de confirmer la valeur du notre, puisque l’idée est similaire et utilisée en milieu professionnel, ce qui veut dire qu’elle fonctionne. L’utiliser au sein du gymnase donnerait premièrement conscience aux gymnasiens de la pollution qu’ils peuvent émettre au sein du gymnase, mais ça leur donnerait également une idée, conscience plus globale, pour les éléments comme le chauffage, l’électricité, ou les déchets qu’ils peuvent retrouver chez eux ou ailleurs. De plus, ce système est plutôt amusant à suivre ; il met en garde des gestes à faire ou pas de manière simple, intuitive, et sans pour autant donner l’impression d’être moralisateur. Il pourrait inciter à devenir plus curieux au niveau des actions du quotidien et de leur impact, puisque ce sont des notions que tout le monde n’a pas forcément. Tout le monde sait qu’il ne faut pas polluer et connaît certains gestes, sans connaître concrètement l’impact des actions du quotidien et leurs proportions.